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La Mélodie de la Rancune

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.62/5

vos avis

8 critiques: 2.38/5

visiteurnote
Titeuf@ 3.75
Guesar 3
jeremiebarilone 2.75
Scalp 2
2501 2
Bastian Meiresonne 2
Pikul 1.75
Mounir 1.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Plaisant, peut mieux faire...

avec un scenario un peu plus consistant ca aurait pu le faire, les amateurs se rattraperont sur les multiples effets de style propre au genre.

06 février 2005
par Guesar


Déception...

4ème volet de la saga, le dernier avec Meiko Kaji. Le réalisateur des 3 précédents, Shunya Ito, n'est plus là et ça se sent. Pratiquement plus aucune des fulgurances visuelles qui font le sel de la série. Et de plus, comme si ça ne suffisait pas à gâcher le plaisir, il n'y a pratiquement plus de scénario, on s'ennuie ferme et Sasori n'est quasiment jamais au coeur de l'action. Elle regarde, elle subit, jusqu'à la scène finale. Heureusement il y a encore la fascinante Meiko Kaji. Mais ça ne suffit pas. On est loin du niveau de qualité des 3 premiers, je dirai même que c'est un produit très banal...

23 février 2006
par 2501


Mélodie aux sous(-sol)

Quatrième volet de la franchise des "Sasori" aka "Femme Scorpion" sans Shunya Ito à la réalisation, parti pour avoir refusé un budget qu'il jugeait ridicule et avec Meiko Kaji pour la dernière fois dans son rôle mythique avant d'aller perpétuer son mythe dans le diptyque de "Lady Snowblood".
 
"La mélodie de la rancune" met en évidence combien les trois premiers épisodes étaient finalement indissociables du style d'Ito, qui avait su apposer la patte, malgré trois histoires finalement assez différentes. "Mélodie…" revient (un tout petit peu) au ton du premier épisode, mais échoue sur tous les plans, notamment par la réalisation finalement assez paresseuse du réalisateur Hasebe. Ce dernier semble finalement incapable à la fois de respecter le cahier de charges de la série ou d'explorer ses propres obsessions. Soit une intrigue plutôt classique, faite de répétitions interminables (Sasori poursuivie, Sasori capturée, Sasori échappée, Sasori poursuivie…) et rebondissements pulp, de musique funky (largement en-deçà de la BO des trois premiers, voire pas du tout adaptée par rapport à ce qui se passe à l'écran), de décadrages et de (trop) nombreux plans sur les yeux furibonds de Sasori, qui immergent de derrière la tignasse noire…A côté de ça, vous avez Hasebe, connu pour sa fascination de situations plus extrêmes, du cul morbide et notamment les scènes d'abus sexuels, comme dans sa trilogie du viol…On aurait pu s'attendre à un cock-tail plutôt explosif, fait de sexe et de sadisme; mais là encore, Hasebe fait preuve d'une relative sagesse (les scènes érotiques sont chiches et relativement chastes), voire même d'une profonde maladresse entre cette "scène d'amour" entre une Sasori (!!!) et un militant censé avoir un "sexe fondu" (dixit le sous-titre français) ou ce viol de la gardienne en chef de la prison complètement tiré par les cheveux.
Tout juste notera-t-on la violente (mais alors TRES) violente décharge contre les forces de l'ordre nipponnes de l'époque (et du souvenir ému de la violente répression des manifestants anti-américains), impossible dans le cinéma de la plupart du monde d'aujourd'hui et cette magnifique scène finale, à la limite de l'onirisme, qui ressuscite, très brièvement, la fougue des précédents films de la trilogie…même si notre inspecteur meurt d'une manière tout à fait ridicule, indigne de la superbe habituelle de son personnage.
 
Bref, un film d'exploitation très moyen, mais d'autant plus décevant, qu'il fait partie de la franchise des "Sasori", qui nous avait habitué à tellement mieux !!! 


29 juillet 2011
par Bastian Meiresonne


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